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Παρακάτω παρουσιάζεται στη γαλλική γλώσσα το σχόλιο του ομότιμου καθηγητή Π.Ε. Πετράκη στην εφημερίδα Le Monde σχετικά με την αύξηση την ανισοτήτων με τίτλο “ΙNEGALITES ACCENTUEES”.

Au sud d’Athènes, le port du Pirée, chaotique, tentaculaire et bruyant, est souvent synonyme de départ en vacances sur les îles grecques. Dans cette cité multifacette, trois nouvelles stations de métro ont été inaugurées il y a quatre mois, des cafétérias spacieuses et luxueuses bordant la marina de Mikrolimano ont été rénovées, des galeries d’art ont ouvert dans de hangars désaffectés, des hôtels de luxe sortent de terre, et la tour du Pirée doit bientôt accueillir boutiques, restaurants et bureaux, et devenir le premier gratteciel bioclimatique de Grèce.

Mais, au Pirée, plus on s’éloigne de la mer, plus on découvre un autre visage de la Grèce: des quartiers populaires aux trottoirs défoncés, des maisonnettes décrépies et des populations encore minées par la pauvreté, malgré le retour de la croissance et des investisseurs étrangers, tant vanté par le gouvernement conservateur à quelques jours seulement des élections législatives du 21 mai. «La relance économique était l’objectif premier de notre gouvernement. Cette croissance nous a permis de réduire les impôts et les cotisations, d’attirer des investissements, de restructurer l’économie et de soutenir la société dans les crises auxquelles nous avons été confrontés», s’est félicité, dans un meeting, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.

Les chiffres sont encourageants : le pays a enregistré, en 2022, une croissance de 4 % (contre 2,6 %, en moyenne, dans la zone euro), soutenue principalement par le plan européen de relance après la pandémie de Covid- 19 et par une excellente saison touristique – près de 30 millions de voyageurs en 2022, selon la Banque de Grèce. Le taux de chômage est retombé à 10,9 % en mars 2023, alors qu’il s’élevait à 22%ilya dixans, mais il reste l’un des plus élevés de la zone euro, en particulier chez les moins de 25 ans, où il frôle 24 %. Le poids de la dette est retombé de 206 % du produit intérieur brut (PIB), en 2020, à 170%duPIBen 2022. Et même les agences de notation ne considèrent plus la Grèce comme un paria des marchés financiers, et ne cessent de relever sa note.

«Ιnégalités accentuées»

«Tous les voyants sont au vert, mais la Grèce revient de loin, avec des salaires qui ont baissé, en moyenne, de 30 % pendant les plans d’austérité imposés durant la crise [2010-2018], souligne Panagiotis Petrakis, professeur d’économie à l’université d’Athènes. Malgré la reprise, les inégalités se sont accentuées, notamment à cause de l’inflation, comme dans d’autres pays européens.»

Πηγή: Le Monde, Κυριακή 13 Μαΐου 2023

Δείτε την αναδημοσίευση στο In Deep Analysis: http://indeepanalysis.gr/oikonomia/sxolio-sti-le-monde

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